Publié le
La conservatoire des sites lorrains, propriétaire d'une partie du site, propose des animations et des conférences.
Situé en grande partie sur la commune de Pagney-derrière-Barine, cette butte témoin s'étend également sur les communes d'Ecrouves et de Toul.
Au cours des siècles, la côte Barine a été vaine pâture au milieu des vignes, terrain militaire, puis zone de loisirs et de promenade. Elle est aujourd’hui un espace agricole et forestier de 12 hectares.
Objet de toutes les attentions, elle est classée Espace Naturel Sensible dans l’inventaire du Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique et intégrée au site des pelouses du Toulois reconnu d’intérêt européen (Natura 2000).
Composé d’habitats de pelouses calcaires, on rencontre sur le site pas moins de sept plantes protégées sur moins de 10 hectares et plus de 14 espèces d’orchidées. Elle abrite aussi une grande diversité faunistique : 22 espèces de papillons, 14 espèces de criquets, lézards, couleuvres...
Les anciennes casemates militaires servent également de gîte d'hivernage pour certaines chauves-souris tel le Petit rhinolophe, espèce protégée au niveau national et international.
Depuis 1991, le Conservatoire des Sites Lorrains (CSL) met en oeuvre une gestion écologique consistant à conserver les parties ouvertes et à lutter contre l’expansion forestière. La commune de Pagney-derrière-Barine, propriétaire d'une partie de la Côte, a également confié la gestion de ses terrains au CSL.
Des travaux d’abattage (surtout de résineux), de fauche, de débroussaillage, permettent de maintenir les pelouses sèches en bon état de conservation.
Un pâturage ovin est également en place depuis les années 1990 sur le flanc sud, en face du village de Pagney-derrière-Barine.
Le plateau,abritant une des plus importantes populations du département d’Anémone sylvestre, est géré par des fauches biannuelles.
Cette gestion différenciée est aujourd’hui encore en cours sur la Côte Barine.
Le Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, la Région Lorraine, l’Etat et l’Union européenne participent au financement de ces travaux.