Par le chef Jean-Baptiste L’Hôte et les agents de restauration du collège René-Gaillard de Bénaménil
Jean-Baptiste aime partager sa cuisine et prend un malin plaisir à revisiter les plats traditionnels et du terroir. Curieux et à l’écoute, il s’adapte en permanence et travaille des produits frais et locaux pour les faire découvrir autrement aux élèves ainsi qu’à ses collègues. Une boîte à idées a même été installée dans le réfectoire pour que tout le monde puisse participer à l’élaboration des menus.
Par le chef Steve Aubertin et les agents de restauration du collège Jules-Ferry de Val de Briey
Quelles parties de vous mettez-vous dans vos recettes ?
Je me plais tout particulièrement à faire des plats en sauce longuement mijotée... Bien réconfortant et régressif comme on les aime ! Mais j'aime aussi, beaucoup, innover régulièrement et tester des recettes extrêmement contemporaines. Je me considère comme un responsable de cuisine engagé dans l'approvisionnement local et/ou bio, dans les plats fait maison, dans le respect des saisons pour avoir des produits de meilleure qualité et à de meilleurs tarifs, dans la lutte constante contre le gaspillage alimentaire et surtout dans l'éducation des générations futures. A notre niveau, nous pouvons changer leurs manières de consommer demain et essayer de leur faire comprendre l'importance qu'ont de petits gestes du quotidien, pour l'avenir de leur environnement et pour leur santé également.
Pourquoi privilégiez-vous le bio et le local dans votre cuisine ?
Tout d'abord car l'agriculture biologique se compose de produits bien moins traités qu'une agriculture standard. Ce qui est par conséquent meilleur pour la santé du consommateur. Et si cette dernière est local, alors le bénéfice est double, voire triple, car cela permet de faire mieux vivre nos artisans et agriculteurs locaux. De plus, choisir des producteurs locaux est bien moins impactant niveau carbone pour la planète, les produits faisant moins de trajet avant d’arriver dans l’assiette, ce qui est à mes yeux très important pour les générations à venir.
Est-ce que vous mettez en place des actions particulières dans votre collège ?
En plus des pesées quotidiennes pour évaluer le poids des déchets qui aurait pu être consommé, nous organisons des pesées des déchets avec les élèves plusieurs fois dans l'année pour les sensibiliser au gaspillage alimentaire. Nous nous efforçons par ailleurs au quotidien de communiquer sur la provenance de nos produits et de l'importance d'éviter de gaspiller, en leur proposant entre autres une quantité petite, moyenne, ou grande, et en leurs laissant aussi les entrées et dessert en libre-service. Des menus à thème sont régulièrement proposés ainsi que des semaines autour d'une thématique culinaire particulière, comme la Semaine du goût par exemple.
Par le chef Ugo Cornu et les agents de restauration du collège René-Nicklès de Dommartemont
Quelles sont vos particularités en tant que chef ? Quelle partie de vous mettez-vous dans vos recettes ?
Le plus important pour moi, dans mon métier, est de faire plaisir aux convives et de leur faire découvrir de nouvelles saveurs.
Pourquoi privilégiez-vous le bio et le local ?
Face à l’urgence climatique et environnementale, il est important que tous les acteurs de la société et en particulier les collectivités territoriales agissent. Afin de respecter les engagements de la COP21 et de la loi EGALIM, manger bio et local est donc devenu une nécessité.
Est-ce que vous mettez en place des actions particulières dans votre collège, notamment avec les collégiens ?
Afin que tous les collégiens puissent être sensibilisés à ces problématiques, je passe dans chaque classe pour leur expliquer le fonctionnement de leur cantine et répondre à toutes leurs questions : Pourquoi un menu végétarien par semaine ? Pourquoi les frites ne sont pas à volonté ? C’est quoi la loi EGALIM ? Pourquoi les élèves doivent trier leurs déchets ?
Par le chef Denis Heyms et les agents de restauration du collège Amiral-de-Rigny à Toul
Pour 10 personnes
Faire revenir la viande coupée en gros dés dans un fait-tout ; ajouter l’oignon émincé, les tomates coupées en dés et faire suer ; ajouter les aromates, déglacer avec le jus de pommes ; ajouter le fond brun et le pain d’épices, couvrir d’eau à hauteur. Laisser cuire à feu doux pendant 1h30 minimum. Retirer la viande et le bouquet aromatique, mixer la sauce et remettre la viande.
Râper les patates préalablement épluchées et mélanger avec tous les ingrédients ; faire chauffer de l’huile de tournesol dans une poêle ; former 20 galettes, les poêler 4 min de chaque côté. Terminer la cuisson au four à 140° pendant 10 min.
Denis privilégie les produits locaux et bio pour le plus grand plaisir des collégiens et des producteurs du coin. Ses soupes sont particulièrement appréciées. Pour lutter contre le gaspillage, son équipe réalise régulièrement des pesées et produit son propre compost réutilisé dans l’établissement.
Par la cheffe Laetitia Mercier et les agents de restauration du collège Jacques-Callot de Neuves-Maisons
Mélange d’épices : cannelle, fenouil, coriandre, gingembre, clou de girofle, cardamome, muscade, poivre noir et anis vert… que l’on peut remplacer ici par du Benoît, plante au goût anisé que l’on trouve dans nos forêts.
Laetitia Mercier sensibilise les jeunes au « bien manger » en organisant des commissions menu et des ateliers cuisine. Très engagée sur l’éco-responsabilité, l’agriculture bio et les circuits courts, elle a créé l’association TRONE, qui promeut l’écologie et le respect de la planète. Elle se rend régulièrement en forêt et dans les champs pour cueillir des plantes sauvages comestibles qu’elle intègre à ses propres recettes.
Par le chef Fred Bastien et les agents de restauration du collège Pierre-Brossolette de Réhon
Cette recette a été élaborée dans le cadre de la Semaine du Goût (16-22 octobre) et composée exclusivement avec des produits locaux. La démarche permet de sensibiliser les élèves aux circuits courts et à la lutte contre le gaspillage alimentaire, tout en leur garantissant un repas équilibré.